Ce livre est un roman réaliste : il évoque ce qu'on voit d'ici.
On marche un temps sur les graviers du chemin : ailleurs,
on regarde les vitrines. On se croise. On se séduit. C'est
une représentation de marionnettes qui jouent toujours la
même scène. Le coup de foudre les menace ; il les réduira
en cendres.
Cet ouvrage est aussi un apologue. Il utilise le langage pour
son ambiguïté et non dans sa transparence. Il suggère ce
qui ne peut se concevoir. Ce qu'il y a de plus important en
lui n'est pas de l'auteur.
Enfin, ceci est un livre de gouvernement : sa lecture devrait
conduire au désintéressement. Au silence. À la perte de soi
sous la grêle dans l'éclair, le vent, le vide. «Ainsi finissent
les grandes passions».
Car les dieux souvent accomplissent ce qu'on n'attendait
pas.
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