Comme il le dit : « J'ai la Vendée aux tripes et les Deux-Sèvres au coeur ». Il avait envie de reprendre pied sur ce territoire, d'y aller au pas de l'âne. La traversée fut joyeuse ; un pilot de rencontres, des gueroées de beaux mondes, de belles benèseries. Tout ça sous l'oeil d'Eddy qui en a fixé l'humeur et les couleurs, les raeses de lumière et les éloises parfois.
Je suis allé d'Ouest en Est, à l'inverse des migrations d'antan et de l'été.
Départ : Aubigny, mon village natal.
Arrivée : Pougne-Hérisson, mon village fatal.
De la dorne maternelle à la dorne mythologique.
Envie de retrouver ce pays, de marcher vers et avec les gens, de parler d'héritage et de transmission, de la langue et de la honte qui va avec, de celles et ceux qui bâtissent ce pays, ses paysages et ses communautés.
À chaque rencontre, c'était un bout de moi que je voyais et cette impression de faire partie de la famille.
Les gens s'arrêtant : « Alors Yannick comment qu'o va ? »
Bruno me demandant : « Tu les connais ? »
Non, non... Enfin si, finalement !
Yannick Jaulin
... Avant de partir, on a pris le café à la maison, un peu pressés. Marius, mon père, a dit : « Faut pas boire son café debout, O fait trembler quand on est mort. »
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