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École de merde, élèves de merde, profs de merde... Un prof a décidé de contrer cette trilogie infernale La question est là, lancinante : que peut-on faire d'une génération issue de l'immigration et qui peine à trouver sa place au sein du système scolaire ? Déscolarisés, largement en retard, souvent dépourvus des bases en français et en mathématiques, des milliers de jeunes n'ont et n'auront jamais l'opportunité de mener des études supérieures. De la chair à chômage ou de futurs délinquants, voilà ce qu'en disent les âmes bien pensantes...
Pas Pierre Pirard. À 47 ans, ce grand patron remet un jour sa démission après avoir parcouru le monde au service des entreprises qui l'emploient. Il décide de changer de vie et de devenir prof. Mais pas dans n'importe quel établissement : il choisit délibérément un lycée dans lequel 95% des élèves sont issus de l'immigration. Pierre Pirard part d'un constat capitaliste: puisque ces jeunes cumulent les handicaps et ont peu de chance d'intégrer le marché du travail tel qu'il est aujourd'hui, autant prendre le taureau par les cornes et faire en sorte qu'ils créent leur propre job.
Une année d'enseignement qui changera la vie de cet ancien patron
EXTRAIT : J’exerce depuis un an le plus beau métier du monde, prof. Alors que, normalement, un professeur entame une carrière au plus tard à 25 ans, je suis un jeune prof de… 47 ans. Presque déjà un quinqua, un vieux. Ce que je faisais avant ? Avant, c’était très différent !
J’ai travaillé pendant plus de 20 années dans le secteur privé. Grâce à des diplômes dits de qualités, beaucoup de travail, et un peu de chance (« Be the right man at the right place »), j’ai acquis de beaux et bons titres : CEO, Président, Administrateur… de multinationales dans différents pays et groupes belges.
Par choix, au moment où ma carrière dans le privé continuait une ligne ascensionnelle et régulière, j’ai décidé d’opérer un changement radical et de me tourner vers l’enseignement.J’ai quitté la sphère de l’entreprise où à partir de produits ou services, je gagnais beaucoup d’argent (dit de façon plus politiquement correcte, je créais de la valeur financière pour mes actionnaires et pour moi-même !) pour me consacrer à la création de richesse au départ d’un nouveau capital, un capital humain : des élèves.
J’ai choisi d’enseigner dans une école à encadrement différencié, dans des sections professionnelles, à des jeunes essentiellement issus de l’immigration. Je voulais rencontrer, connaître et pénétrer l’univers de l’éducation. Sans aucun doute, j’ai vécu durant cette année, certains des instants les plus bouleversants et les plus riches de ma vie.Oui, l’enseignement est et reste le plus beau métier du monde.