Aventurier et marchand, homme d'affaires, financier, industriel, diplomate et ministre, homme politique et protecteur des arts, libéral et fasciste, Giuseppe Volpi est le Vénitien absolu. De la fin du XIXe siècle à la chute du fascisme, celui qu'on a surnommé « le dernier Doge » a fait revivre Venise en même temps qu'il bâtissait l'une des plus grandes fortunes d'Italie.
Cela semble aujourd'hui incroyable, mais sous le fascisme, la Venise de Volpi a connu son époque la plus flamboyante depuis
la chute de la Sérénissime. On y danse, on s'y amuse, on y boit, on s'y livre à des plaisirs interdits. La ville devient un port franc
culturel sous le régime mussolinien, une ville où se précipite toute la « bella gente » internationale, la jet-set du monde entier.
Volpi veut rendre sa grandeur à Venise. Il invente la Mostra du cinéma et crée de nombreux autres festivals en même temps
qu'il lance la grande aventure du port industriel de Marghera. Le mariage de la tradition, des arts et de la modernité.
Trop flamboyant, trop fasciste - ou pas assez pour d'autres - on l'oubliera après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Il était devenu gênant pour ceux qui l'avaient courtisé, pour des Vénitiens qui avaient beaucoup à se faire pardonner. Ce livre raconte son aventure extraordinaire et fait revivre les derniers fastes de la plus belle ville du monde.
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