« Moi qui ai vu libérer un souverain trahi et emprisonné, qui ai vu avec vous l’eau jaillir d’une fontaine asséchée depuis deux cents ans, qui ai entendu avec vous une voix s’élever du silence, moi, votre invité, pendant que nous attendons ensemble que Lero nous montre de quel côté devra pencher la balance, s’il nous faudra détruire ou reconstruire, sombrer dans la guerre ou cheminer en paix, pendant que nous attendons, puis-je vous offrir, en remerciement de votre hospitalité et de la grâce des dieux d’Ansul, un récit, un conte de guerre et de paix, d’esclavage et de liberté ? »
Au bord de l’océan, coincée entre le désert et le rivage, se tient Ansul la pacifique. Cette ville fut durant des siècles un phare pour les artistes et les savants, mais depuis la récente invasion par les Alds, les livres y sont interdits et les habitants de la ville-philosophe sont réduits en esclavage. Némar vit dans l’ancienne maison des Oracles. Le temple de Galvamand va devenir bien plus qu’un lieu de prière pour elle ; dans la pièce secrète où sa mère l’a cachée, pleine des derniers livres préservés de la destruction, elle se sent chez elle. L’arrivée d’Orrec et Gry, héros vingt ans plus tôt des événements de Dons, permettra à Némar de sortir au grand jour, et par là même de tracer une nouvelle destinée pour le peuple d’Ansul.
Tel Fahrenheit 451 dans un univers de fantasy, ce deuxième volume de « Chronique des rivages de l’Ouest » concilie paix et révolte.
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