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Si l'histoire, selon l'origine ancienne du mot, est vision, elle ne l'est pas seulement au sens de l'autopsie, c'est-a-dire du temoignage oculaire. Car il existe une vision qui, bien qu'habituellement occultee par le mythe de l'oeil fondateur, n'est pas et n'a jamais ete une origine. C'est une vision qui au lieu d'etre le fondement de l'histoire en est l'effet: une fiction de vision creee par des recits concus et ecrits pour faire voir, pour amener les lecteurs a se representer le passe. Susceptible d'interpretations multiples et contradictoires, la fonction ostensive attribuee au recit historique devient, a partir de l'epoque hellenistique et romaine, l'objet d'un debat dont l'enjeu n'etait rien moins que le statut de l'histoire et dont la teneur fut d'emblee aussi bien historiographique que philosophique et rhetorique. Demeler les fils de ce debat ancien, c'est au fond renouer avec un questionnement qui n'a jamais cesse d'etre actuel: que voit-on quand on nous fait voir l'histoire et que fait l'historien qui nous la fait voir ?