Dire de quelqu’un qu’« il fait voile vers Sarance », c’est dire que sa vie s’apprête à basculer ; s’envoler vers la lumière et la fortune ou s’abîmer dans un précipice sans retour.
Le triomphe ou le malheur.
Et c’est vers Sarance, joyau du monde et cœur d’un empire, que ses pas mènent le mosaïste Crispin de Varène.
L’empereur Valerius a entrepris d’y élever le sanctuaire de la Sainte-Sagesse, le plus somptueux que le monde ait jamais connu, à la gloire de son règne autant que du dieu unique, et il lui faut l’artiste qui enrichira de mosaïques sa nef et sa gigantesque coupole.
Le défi serait immense à lui seul, mais le monde n’est pas si simple où Crispin s’aventure : les schismes guettent, le paganisme rampe, la guerre menace, le surnaturel jaillit au détour d’un chemin.
Et, comme toujours, le mouvement de l’histoire emporte le destin des « enfants de la terre et du ciel ».
C’est cela que Guy Gavriel Kay n’a de cesse d’explorer avec une douloureuse bienveillance.
Cette fois, c’est de la Constantinople de Justinien au VIe siècle de notre ère, capitale de l’Empire romain d’Orient, qu’il s’est inspiré pour composer le diptyque de « La mosaïque sarantine », dont Voile vers Sarance est le premier volet.
L'épopée byzantine de Guy Gavriel Kay dans une nouvelle traduction de Mikael Cabon.
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