Juin 1997 : Claude Allègre prend les rênes du ministère de l'Education nationale. Mars 2000 : malgré, ou à cause des réformes engagées, son divorce avec les enseignants du secondaire est consommé, et le Premier ministre lui demande de quitter ses fonctions. Comment en est-on arrivé là ?
En engageant le dialogue avec son ministre de père, Catherine Allègre-Papadacci cherche à comprendre. Professeur d'histoire-géographie et d'éducation civique en province puis à Paris, en ZEP, en lycée professionnel, et aujourd'hui dans un lycée parisien, elle est aussi mère de trois enfants et très au fait des préoccupations des parents d'élèves.
Loin des passions politiques, Claude Allègre et sa fille débattent des questions qui ont suscité les plus vives polémiques : les absences des enseignants, les vacances, l'allégement des programmes, la nature de l'enseignement, etc. A la lumière de leur expérience aux deux extrémités de la «pyramide» de l'Education nationale, ils confrontent aussi leurs points de vue sur des situations très concrètes touchant à la violence à l'école, à l'aide aux élèves en difficulté ou à la prise en compte du mérite de chacun. Enfin, ils avancent des réponses courageuses aux problèmes qui minent l'institution de l'intérieur.
Echange entre un père et sa fille, entre un enseignant et son ancien ministre, ce dialogue franc et sans ménagements est d'abord celui de deux professeurs également convaincus que l'avenir est commandé par ce qu'il adviendra de l'école. Une école qu'ils veulent libre et républicaine.
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