Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Technische en functionele cookies
Deze cookies zijn essentieel om de website goed te laten functioneren, en laten je toe om bijvoorbeeld in te loggen. Je kan deze cookies niet uitschakelen.
Analytische cookies
Deze cookies verzamelen anonieme informatie over het gebruik van onze website. Op die manier kunnen we de website beter afstemmen op de behoeften van de gebruikers.
Marketingcookies
Deze cookies delen je gedrag op onze website met externe partijen, zodat je op externe platformen relevantere advertenties van Standaard Boekhandel te zien krijgt.
Je kan maximaal 250 producten tegelijk aan je winkelmandje toevoegen. Verwijdere enkele producten uit je winkelmandje, of splits je bestelling op in meerdere bestellingen.
« Visages du romantisme anglais » n'est, d'aucune manière, une histoire du mouvement romantique en Angleterre. Sans prétendre à l'exhaustivité, cet ouvrage apporte une série d'éclairages ponctuels sur un certain nombre d'œuvres marquantes d'une époque, qui demeure l'une des plus fécondes et des plus fascinantes de l'histoire littéraire anglaise. Concept difficile à cerner, le romantisme revêt en Grande-Bretagne une spécificité par laquelle il se distingue du romantisme européen. Il n'y a jamais eu, outre-Manche, d’« école » romantique à proprement parler. Tout au plus, relève-t-on certaines constantes, unissant des œuvres et des écrivains dont les particularismes l'emportent toujours sur l'adhésion à des principes d'ordre esthétique. Diversité et pluralisme caractérisent le romantisme anglais. Longtemps tenu pour l'archétype du poète romantique, Byron est plus proche de Pope ou de Fielding, que de Wordsworth ou de Keats. Si Scott et Shelley peuvent, tous deux, être qualifiés d'auteurs romantiques, l'épithète recouvre - dans l'un et l'autre cas - une réalité différente. Cette étude n'est d'ailleurs pas limitée aux seuls grands noms traditionnellement associés au romantisme anglais, mais inclut des figures qui, sans être de tout premier plan, n'en sont pas moins fort représentatives : c'est le cas des auteurs de romans gothiques, ou de poètes aussi différents que John Clare et Robert Southey. Ces essais d'interprétation, d'où l'érudition pure a été bannie, procèdent d'une critique ouverte, qui refuse de s'enfermer dans un système ou une quelconque scolastique. Recourant à une méthode à la fois diachronique et synchronique, Jean Raimond jette - sur les œuvres du romantisme anglais - qu'il nous invite à redécouvrir un regard qui, selon le mot de Starobinski, "sait exiger, tour à tour, le surplomb et l'intimité". Loin d'être démodé, le message spirituel des grands romantiques anglais se révèle, dans notre ère de doute et d'angoisse, d'une portée plus vivifiante que jamais.