À la fin de l'été 1933, l'affaire Violette Nozière éclate comme
une bombe, laissant la France abasourdie : une jeune fille de dix-huit
ans a empoisonné ses parents pour d'obscurs motifs.
On apprend vite que Violette, malgré son très jeune âge,
menait depuis plusieurs années une vie dévergondée aux bornes
de la prostitution.
Maladivement mythomane, elle s'inventait sans cesse de
nouvelles vies, un jour mannequin, un jour riche héritière, avant
de reprendre son costume de petite fille modèle pour rentrer
chez Papa-Maman.
Ayant rencontré le fils de famille Jean Dabin, elle lui
voua spontanément un amour passionné qui était loin d'être
réciproque. Celui-ci prit en tout cas l'habitude de profiter
sans vergogne des largesses de celle qu'il appelait sa «Vilaine
Chérie».
L'enquête révèle que c'est pour financer la vie oisive et égoïste
de son amant de coeur que la jeune fille a commis l'irréparable.
Vilipendée par la quasi-unanimité de l'opinion publique, reniée
par tous ses amis, ses amants et jusqu'à sa propre famille, la jeune
fille, dans sa prison, se raccroche à son dernier espoir : une visite
de Jean. Il ne viendra, ne lui écrira jamais et Violette, écrasée de
désespoir réalise, mais un peu tard, qu'il s'est moqué d'elle.
Condamnée à mort puis graciée, elle purge sa peine dans les
dures conditions carcérales de l'époque.
Mais son destin hors du commun ne s'arrête pas là...
C'est une des plus extraordinaires figures de l'histoire
criminelle française qui est ressuscitée par Bernard
Hautecloque, historien. Il est déjà l'auteur de Epices
et poisons : la vie d'Antoine François Dérues (Ed. des
Equateurs, 2009).
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