« Reconstruire le son / parler pour la première fois » revendique la poète suédoise Katarina Frostenson dans une suite ici dédiée à Marina Tsvetaïeva. Et dans l'ensemble des poèmes qui composent Violente la chanson, l'auteur se refuse à
« suivre le rythme » sans « gentiment casser la forme ». Allant « vers où va la langue ».
Précise, acérée, sans complaisance, la poésie de Katarina Frostenson est forgée comme la lame du coutelier. Elle est faite
pour ouvrir au plus net le corps du monde et pour en explorer les ombres : les deuils, les errements, les effondrements... Dans
leur effort « pour former le son », ces poèmes redonnent à la vie l'exigence de sa simplicité.
d'un pas si calme, oui pas à pas
gagner tu l'as dit
la nudité
K. F.
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