Deux séries thématiques qui encombrent les récits de Villiers de l’Isle-Adam ont paru mériter quelque attention. Il y avait la cohorte des femmes (les vivantes et les mortes, les infidèles, les prostituées, les malades, les inconnues, les incomprises), flanquées de leurs amants perplexes face à l’énigme du féminin. Il y avait aussi toutes ces guillotines dressées, offertes à l’infatigable curiosité que suscite la mort. Deux mystères, ou plutôt deux secrets. Non pas objets d’une quête ou d’un effort herméneutique au prix duquel, finalement, ils se dévoileraient ; mais thèmes d’un discours sans profit, qui, pour avoir convoqué tour à tour le philosophe, l’occultiste, le médecin et le prêtre, n’en débouche pas moins sur un savoir improbable : dernier mot, peut-être, de la trop fameuse « ironie » et de la très réelle cruauté de Villiers. Non sans exhiber, entre eux, d’étranges et troublantes accointances. - Ainsi que le rappelait Villiers, « la mort est femme ».
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