Certaines nuits, les bruits dans le lointain
et le tambourinement lancinant de la pluie
qui cinglait les vitres près de mon lit,
m'arrachaient au sommeil. Soulevant légèrement
la tête, l'oreille aux aguets, je tentais
d'évaluer la distance qui me séparait de la
zone des bombardements. Dehors la nuit recouvrait
tout. Une nuit infinie. Quand les tirs
s'intensifiaient, je ne parvenais plus à
distinguer le fracas de l'orage du tonnerre
des explosions. Les deux se confondaient.
Si le ciel pleuvait à verse, les obus me
paraissaient plus supportables, comme si,
mouillés eux aussi par la pluie, ils
s'amortissaient et heurtaient avec moins
de brutalité les façades et les habitants
des immeubles.
«Une féminité sans rives... Le roman de Imane
Humaydane-Younes n'est pas un manifeste. Ses femmes
ne luttent pas, elles vivent... L'homme est quant
à lui à la fois proche et lointain. Ni père,
ni amant, il est désormais une interrogation.»
Abbas Baydoun, Al-Safir
«Ce livre est à mettre sur un pied d'égalité avec
les plus grands romans arabes. Et rares sont ceux
qui évoquent les traces que la guerre a laissées
sur la personne dans les sociétés arabes.»
Hawwa (Le Caire)
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