Mathurin Méheut
né à Lamballe en 1882,
décédé à Paris en 1958.
Fils de charpentier menuisier, il s'est toujours intéressé aux différentes activités artisanales de la Bretagne qu'elles soient rurales ou maritimes.
En cela il est le peintre de la condition humaine de son temps.
Après avoir obtenu le grand prix de l'école des Beaux-Arts de Rennes, il sort premier de l'école des Arts décoratifs de Paris puis revient à Rennes comme professeur à l'école des Beaux-Arts. Il est ensuite professeur à l'école Boulle. Il a illustré de très nombreux ouvrages. Ses nombreuses oeuvres sur la vie des pêcheurs, ses décorations murales et particulièrement celles d'au moins 12 paquebots, ses études sur la flore et la faune des mers lui ont valu d'être nommé peintre de la marine et membre de l'Académie de Marine.
Depuis 1972 il a son musée à Lamballe où une quantité importante de ses oeuvres est déposée et donne lieu chaque année à une exposition thématique.
Florian Le Roy
est né à Pléneuf dans les Côtes-d'Armor le 16 mai 1901.
Il est mort le 6 mars 1959.
Journaliste, reporter et écrivain, il signa de nombreux ouvrages tous consacrés à la Bretagne, depuis « Bonne soeur des chemins », son premier roman (prix de la Société des Gens de Lettres 1927) jusqu'à son dernier roman « La seconde mort » paru en 1950, en passant par « L'oiseau volage » qui obtint le prix Cazes en 1947.
Breton, amoureux de son pays qu'une longue et intime fréquentation l'avait fait si bien connaître, il écrivit quantité d'essais et de textes dédiés à sa province, ses sites et son histoire, notamment « Les châteaux de Bretagne », « Les côtes de Bretagne », « Pays de Bretagne » (prix du Tourisme breton), « En passant par la Bretagne », « Bretagne des Saints », « Tro Breiz » et enfin, « Vieux métiers bretons », qui paraît avec en parallèle, de merveilleux croquis de Mathurin Méheut.
C'était, à la fois, un humaniste, un homme de culture et, aussi, par son métier de journaliste, puis de conservateur de la bibliothèque de l'Imprimerie Nationale, un observateur curieux et attentif de cette vie artisanale qui semblait en passe de disparaître.
Nul mieux que lui ne pouvait présenter les hommes et les gestes de ces métiers d'hier, métiers liés à la terre celtique dont il se sentait, lui-même, tellement issu qu'un Jean de la Varende, écrivain de sa terre comme Florian Le Roy et artisan de navires modèles par enthousiasme du travail manuel, ait pu écrire :
... si la Bretagne n'existait pas, il faudrait l'inventer pour Florian Le Roy.
We publiceren alleen reviews die voldoen aan de voorwaarden voor reviews. Bekijk onze voorwaarden voor reviews.