La sécularisation est un fait massif et reconnu. Est-elle pour autant totale ?
Ce n'est pas évident. Non seulement parce qu'il existe toujours des
croyants qui ne sont ni muets ni passifs, mais encore parce que, même
si la foi apparaît désormais comme un choix personnel bien plus que
comme la conséquence d'une appartenance à la société, elle continue
de marquer l'identité collective à travers le patrimoine historique et
artistique et jusque dans les moeurs. C'est ce que l'on peut appeler le
«christianisme culturel». Quels défis, mais aussi quelles opportunités
offre-t-il à l'Église aujourd'hui ? Cet intérêt occasionnel et détaché pour
la religion peut déconcerter ceux pour qui elle est centrale et décisive.
Mais n'y a-t-il pas là un terrain commun entre les croyants et les autres ?
Le christianisme sans foi n'a-t-il pas quelque chose à apporter dans le
domaine de la culture et de la vision de l'homme qui sous-tend toute
civilisation ? N'est-ce pas à ce niveau-là que l'Église s'est toujours inscrite
dans les sociétés et qu'elle demeure appelée à le faire dans le contexte
actuel ?
C'est à ces questions, auxquelles l'Observatoire Foi et Culture de la
Conférence des évêques de France a voulu inviter à réfléchir, qu'ici
conservateurs de musée, universitaires et écrivains, chrétiens et non
chrétiens, proposent des réponses fondées sur leurs compétences et
leur expérience.
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