La maitresse demande de lui raconter le carnaval, et ses jours de liesse populaire.
Manque de chance notre narrateur ne comprend pas ce qu'elle demande, d'autant plus que le mot liesse ne lui dit pas grand-chose. Après explication de celle-ci, il est fixé. Le mois de février était là. Et déjà papa avait préparé sa « bradjak ». Et il se met alors à vivre tout ce qu'il voit au carnaval dès que les festivités sont annoncées, il parle des « bwa-bwa », des « nègres-gros-sirop », des « Hommes et femmes d'argile », des « Caroline-yeux-kokis » des diables rouges, des « Mariyàn-lapo-fig », des Mokozonbis perchés sur leurs échasses, des « Mass lanmò ». Il court le vidé, chante « Papiyon volé », crie « Abi abi abi kayiman ! » répète Bofè a, admire les Bradjaks, n'oublie personne, va bruler Vaval le mercredi des cendres avec la foule des pleureuses, mais ne voit surtout pas comment raconter aux autres toute cette affaire.
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