« J’aurais dû tourner à gauche à Albuquerque ! »
On a les citations que l’on mérite. En l’occurrence celle-ci, devenue culte aux USA : le coach Malone l’a empruntée à Bugs Bunny. Nous l’avions laissé à la fin du premier épisode, perplexe au milieu d’un paysage de guerre, dans le camp retranché d’El Loco. Sa célèbre Fiat 500 criblée de balles. Au milieu des épaves fumantes et des cadavres, le Shérif, Betty son adjointe et Zawalski donnent le LA de ce nouvel épisode, encore plus rythmé, loufoque voire aussi supersonique qu’un riff de « Fast » d’Eddie Clarke (le mythique guitariste de Motorhead). La paisible Flatsone se révèle alors être une bourgade schizophrénique. Chaque personnage semble y jouer, plus ou moins volontairement, un double rôle. Bien malin celui qui pourrait deviner, à ce stade, qui est le « gentil » et qui est le « méchant »… Si tant est que cela soit possible d'ailleurs. Lemmy a disparu, la mystérieuse Frau Winkler, gérante du Valhalla Hotel, y est-elle pour quelque chose ? Melinda la fougueuse Jammer (joueuse chargée de marquer les points) de l’équipe de Roller Derby locale, va-t-elle se convertir au tennis de table ? Le colonel et ses affreux rejetons portent-ils des masques de cochon ou est-ce l’inverse ? D’ailleurs, est-ce que, comme le suggère le proverbe Auvergnat, « tout est vraiment bon dans le cochon » ?Sur un rythme tendu de batterie lourde, Fabien Bedouel nous entraine dans une nouvelle aventure métallique aux relents de rock sudiste tandis que les accords binaires de la Stratocaster de Pat Perna nous plongent dans un univers surréaliste de thriller fantastique.We publiceren alleen reviews die voldoen aan de voorwaarden voor reviews. Bekijk onze voorwaarden voor reviews.