Il existe des solutions au dérèglement climatique, mais personne ne semble vouloir les entendre. Fidèle à ses méthodes d’activiste, Paul Watson dégaine un manifeste. Cet opuscule uppercut qu’il remettra aux différents gouvernants participant à la COP 21 s’adresse à chacun d’entre nous.
Objectif de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques à Paris : maintenir la hausse des températures en deçà de 2 degrés. Percutant, dramatiquement réaliste, Urgence ! Si l’océan meurt nous mourrons est un appel au monde à se mobiliser pendant qu’il en est encore temps.
Le « capitaine » Watson s’appuie sur ce qu’il définit comme les trois grands piliers de l’écologie – la diversité, l’interdépendance et les ressources limitées – et affirme que les germes, les vers de terre, les abeilles et les arbres sont plus importants que l’humanité. Provocation ? Conviction. « Nous avons besoin d’eux, l’inverse n’est pas vrai. » Avec un credo : « l’eau est le sang de la planète », l’océan est à la base de tout.
Quand on agite les océans et les esprits depuis plus de quarante ans, on ne baisse pas les bras. Au-delà du constat brut, Urgence ! Si l’océan meurt nous mourrons propose des solutions concrètes à mettre en place par gouvernants et citoyens.
On ressort de la lecture de ces pages sinon convaincu au moins ébranlé dans ses certitudes. Avec cette phrase en tête : « L’humanité a franchi le seuil de tolérance écologique (…). La COP 21 est sa dernière chance. »
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