Le naturaliste neuchâtelois Léo Lesquereux, né à Fleurier en 1806 et décédé à
Columbus (Ohio) en 1889, est l'un des plus grands paléobotanistes du XIXe siècle.
Sa vie a été retracée dernièrement dans la publication que lui a consacrée Michel
Clément-Grandcourt qui a pu, grâce aux 160 lettres inédites que Léo Lesquereux
a adressées à son ami le Fleurisan Fritz Berthoud (1812-1890), présenter une
biographie riche en informations diverses touchant les aspects sociologiques,
culturels ou religieux de l'époque.
Léo Lesquereux a été un homme de passions : passion d'abord pour tout ce qui
touche à la nature, la paléobotanique, la bryologie ou la géologie, mais passion
aussi pour sa femme Sophia. Issu d'une modeste famille d'artisans fleurisans,
il a épousé en 1830 une jeune fille de la noblesse allemande, fille du baron de
Wollfskeel, tombée éperdument amoureuse de son jeune précepteur de français.
Les attendaient cinquante-deux années de mariage, cinq enfants, et une vie
partagée en deux : d'abord dans la principauté de Neuchâtel où Léo Lesquereux
devient un des meilleurs connaisseurs des tourbières, puis aux États-Unis où
il s'exilera après la révolution neuchâteloise du 1er mars 1848 et où il retrouve
Louis Agassiz et Édouard Desor.
L'auteure a été impressionnée par cette destinée aventureuse et cet amour de
plus d'un demi-siècle. Elle a voulu leur donner les couleurs de la vie en recréant
des décors, des conversations, des atmosphères largement puisées dans les
sources historiques qui ont alimenté son imaginaire.
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