Avec un mélange de scepticisme et d'humour, d'ironie et
de détachement, passionné pour tout et pour tous - sauf
pour lui-même -, John Kenneth Galbraith (1908-2006)
raconte dans Une vie dans son siècle son exceptionnelle
carrière et la faune internationale qu'elle lui a permis de
croiser : de Roosevelt à Albert Speer, de Kennedy à
Nehru, sans oublier de Gaulle.
Ce fils de farmers de l'Ontario a vingt ans quand le
spectacle de la Grande Dépression renforce à la fois son
sens de l'absurde et son progressisme inné. Entré dans
l'administration Roosevelt en 1934, militant dans la
campagne démocrate de 1940 et directeur de l'Office
des prix pendant la guerre, le voilà présent à Nuremberg
où il interroge, entre autres, Goering et Ribbentrop.
Professeur à Harvard, il participe aux campagnes de
Stevenson et de Kennedy. Ambassadeur en Inde, il
contribue, en 1962, à mettre fin au conflit sino-indien.
Président de l'Americans For Democratic Action, il se
lance dans les mouvements contre la guerre au Vietnam.
Économiste de réputation mondiale et inventeur du
concept de «technostructure», journaliste choyé des
médias, grande figure de l'intelligentsia à l'américaine,
Galbraith était d'abord un homme qui veut comprendre
son siècle et le faire comprendre.
C'est ce parfait «honnête homme» qui transparaît à
chaque page de ces Mémoires.
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