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Cette etude s'inscrit dans la lignee des travaux sur l'autofiction. L'approche methodologique en est une d'intermedialite litteraire et cinematographique sous l'eclairage conceptuel de la poetique et de la philosophie. Les deux objets d'etude sont le film A tout prendre (1963) du cineaste Claude Jutra et le roman A la recherche du temps perdu (1913-1927) de Marcel Proust, cite par le cineaste a un moment cle de son long metrage. Proust convie la philosophie, et plusieurs penseurs ont repondu a l'appel: Henry, Kristeva, Merleau-Ponty, Ricardou, Ricoeur, Sartre et bien d'autres, dont Gilles Deleuze. L' image-temps s'est justement construite a meme la matrice proustienne, a partir de l'expression un peu de temps a l'etat pur, formule qui precede le passage du Temps retrouve que Jutra incorpore dans A tout prendre. Le nouveau rapport au temps que met en lumiere l'image-temps deleuzienne est ainsi redevable a l'esthetique d'A la recherche du temps perdu. C'est aussi grace a cette filiation proustienne que Jutra a fait d'A tout prendre un film d'image-temps. Le present essai s'emploie ainsi a demontrer qu'A la recherche du temps perdu est une autofiction, tout comme, par une secrete correspondance, A tout prendre, un film proustien donc, qui, par une remarquable inversion de la temporalite, revele, philosophiquement, un cote Jutra de Proust et, radicalement, une commune experience autofictionnelle du pouvoir createur de l'art, seul capable d'engendrer le je veritable et la richesse surreelle de son monde.