Totalement inédit en France, roman d'inspiration autobiographique, qualifié de Stoner néerlandais, Une heure avant minuit retrace le destin d'une petite fille passionnée de musique et celui de sa famille dans la communauté juive flamande de l'entre-deux-guerres. Une œuvre drôle et poignante qui aurait pu élever Ida Simons au rang des grands noms de la littérature si son décès prématuré ne l'avait plongée dans l'oubli.
À Anvers, Amsterdam et Berlin, au début des années 1930
Les parents de Gittel, douze ans, se disputent souvent, de préférence les jours de fête. Toute la famille vit à La Haye mais quand les murs tremblent, la mère de Gittel prend sa fille sous le bras et rentre chez sa mère à Anvers. Ce qui embête bien la petite car elle doit ensuite rattraper son retard à l'école et ses leçons de piano. Et que ces allers-retours constants l'éloignent aussi de sa meilleure amie Milli.
Pourtant, Gittel aime aussi revoir sa ville natale, la maison de sa grand-mère et la vieille bonne, la fidèle Rosalba. Et puis, elle se fait de nouveaux amis, dont Lucie, une célibataire de 29 ans qui l'invite à venir jouer du piano sur le beau Steinway de son père, et Gabriel, un beau garçon qui travaille pour le père de Lucie.
Mais à peine le temps de savourer cette nouvelle vie que son schlemiel de père voit ses affaires à nouveau péricliter. Et toute la famille de partir pour Berlin, de perdre encore une fortune, de rentrer à La Haye, puis à Anvers, suite à une énième dispute.
En une année, Gittel va grandir d'un coup, gagnant en maturité, perdant en insouciance. Et pendant ce temps, l'Allemagne se prépare à annexer les Flandres...
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