Une belle journée
Une femme qui s'ennuie en ménage se laisse séduire par son voisin de palier. Ensemble, ils passent tout un dimanche : promenade à la campagne, déjeuner au restaurant, badinage...
Céderont-ils à la tentation ? Tout semblait l'annoncer, jusqu'à ce que l'ennui les saisisse. Auront-ils même la force d'aller jusqu'à l'adultère ? La belle journée pourrait bien signer la fin des illusions...
Paru en 1881, un an après la mort de Flaubert, Une belle journée réinterprète Madame Bovary, en racontant la même histoire, celle d'une impossible vie meilleure. Disciple de Flaubert et de Zola, Henry Céard (1851-1924) exprime un pessimisme typiquement fin-de-siècle : le mariage heureux n'existe pas, tout amour véritable semble impossible, les relations entre hommes et femmes sont placées sous le signe de la déception et d'un sentiment de vide.
L'histoire littéraire a retenu Henry Céard comme un « petit naturaliste », et l'a occulté au profit de ses contemporains, Maupassant ou Huysmans. Il n'a pourtant rien à leur envier. Maniant à la perfection une écriture nerveuse, alliée à un humour désabusé, il dissèque l'anatomie du couple au scalpel. Drôle et désespéré, ce roman sorti de l'oubli est un petit chef-d'oeuvre à redécouvrir.
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