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Leonard se pencha sur le visage de Virginia, fragile, hanté par la folie : le visage de sa femme. Depuis leur mariage - la date était brodée à l’intérieur de sa veste : 10 août 1912 - il n’avait jamais cessé de veiller sur elle. En cingalais, en tamoul, en langage chiffré de peur d’être lu, Leonard jalonnera son journal de ce “Ratisser souvenirs, émotions et les jeter sur la feuille. Traduire les attouchements, la tendresse en mots, leur donner un sens, une histoire”... Ainsi Virginia Woolf écrivit “Orlando”, un livre qui lui valut une gloire sulfureuse. Orlando n’était pas qu’un être de papier mais une créature bien réelle : Vita Sackville West, que Virginia aima follement. L’excentrique, la dévergondée Vita, entourée de luxe, belle comme un fruit défendu, troubla à tel point le puritanisme de Virginia que celle-ci, comme pour s’en guérir, décida de la figer à tout jamais dans les pages d’un roman. Dans l’atmosphère feutrée des demeures anglaises du début du siècle, sous le regard de maris complaisants ou compréhensifs, deux tempéraments inouïs de femmes s’opposent et se rencontrent. Entre vie et littérature, ce sont les confidences sensuelles et littéraires d’une année amoureuse qui nous sont confiées ici, le temps d’une naissance : celle d’un roman.