Ce « si joli village » se trouve en Berry, mais il pourrait exister partout ailleurs. Il se meurt dans une indifférence générale : plus d'école, plus de commerce, des maisons à vendre. Aimée qui en est la maire est persuadée que seule une activité culturelle le sauvera. Elle souhaite aussi rendre les gens « plus intelligents ». Elle a convaincu le conseil municipal de racheter l'ancienne école transformée en résidence secondaire. Aimée en fait un espace culturel qui porte le nom de Simonne et Jean Lacouture. Elle y organise des lectures, des spectacles, un salon du livre. Le combat d'Aimée est âpre. Qui s'en soucie ? Elle agit en solitaire, par
instinct. Elle ne renonce pas. Aimée ne croit plus au grand soir. Elle préfère ses petits matins pleins d'espérances. Le narrateur est le révélateur de cette histoire singulière. Peu à peu, l'itinéraire qui le conduit vers le village lui devient familier. Il est transporté par la beauté d'un paysage se modifiant au gré des saisons. Aimée l'intrigue, l'irrite parfois. Il a l'impression d'être pris dans ses filets. Il se débat. Il se sent attiré, piégé, mais il reste subjugué. Si seulement des centaines d'Aimée pouvaient exister, se dit-il...
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