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Au coeur de l'Afrique, loin des capitales coloniales, l'Oubangui-Chari, qui connut plus tard une douteuse célébrité sous le règne de Bokassa Ier, était la "Cendrillon de l'Empire". Durant soixante-dix ans, de la fondation du premier poste français à l'indépendance en 1958, quelques poignées d'administrateurs ont géré ce territoire du bout du monde, resté sans emploi dans l'aventure coloniale après l'échec de Fachoda et de la course au Nil. Comme le montre l'étude d'archives inédites que complètent les nombreux témoignages rassemblés par l'auteur, ces représentants d'une lointaine métropole ont eu à surmonter bien des difficultés : l'isolement, aggravé par la barrière linguistique; la solitude dans la brousse, surtout avant l'avion et la T.S.F.; le dénuement imposé par un budget dérisoire; la pression exercée par de puissantes compagnies privées au "temps maudit des concessions"; les excès conduisant au "travail forcé" dans une région marquée par une tradition séculaire de traite négrière. D'abord recrutés sur le tas, puis formés à l'Ecole coloniale, ces administrateurs sont le bras séculier de la République. Lorsqu'ils ne succombent pas à la "congolite" ou au "despotisme du broussard"- dénoncé par André Gide, par Albert Londres et, férocement, par Louis-Ferdinand Céline, voyageur "au bout de la nuit" - ce sont des hommes de devoir, parfois animés d'une réelle volonté de progrès comme Auguste Lamblin ou Félix Eboué. Ils conduisent peu à peu les populations dont ils ont la charge sur le chemin qui mène de l'assujettissement à l'apprentissage de la démocratie, de concert, à partir de 1946, avec le député Barthélemy Boganda qui sera le premier président de la République Centrafricaine. Par petites touches, à travers portraits et anecdotes, se dégage l'image d'une réalité complexe, vécue à un moment de l'histoire par les détenteurs d'un pouvoir éphémère.