Ishikawa Takuboku, mort à 26 ans (1886-1912), est dans la littérature japonaise classique l'une des rares grandes voix de la protestation et de la révolte. Les Éditions Arfuyen ont fait connaître en France la note déchirante de ses tankas à travers ses recueils Ceux que l'on oublie difficilement, Fumées, L'Amour de moi et Le Jouet triste.
Tout aussi étonnant le prosateur que révèle ce Printemps à Hongo. Le 7 avril 1909, Takuboku décide de ne plus écrire son journal en caractères japonais, mais en caractères latins. Dépouillée de son costume traditionnel, la langue lui apparaît soudain libre, neuve. Pendant près de deux mois, il va s'y mettre à nu avec une lucidité et une franchise ravageuses.
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