Dans les brefs poèmes qui composent ce Monde à nu de Jean-Baptiste Pedini, le soleil est un voyeur, le matin un chien à la langue refroidie, le sommeil un sens interdit. Les paysages deviennent intimes. La parole est donnée au désir.
Une bouche et ses lèvres, un ventre, une cheville, une peau... inventent une géographie nouvelle. Où l'on pourrait croire la mort enfin apprivoisée.
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