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Ils s'appelaient Pierre Jean Mary, Jean Thomas Leblanc, Jean-Baptiste Morel et Pierre Toulin. Ils étaient écrivain public, bourrelier, journalier ou maître de mathématiques. Elles se nommaient Marie Jeanne Trumeau, vendeuse de volaille, Jeanne Martin, garde-malade ou Constance Evrard, cuisinière. Ils connaissaient le travail rare, le pain cher et l'interrogation inquiète des enfants qui, le soir venu, s'assemblaient autour de la table. Un jour, il y eut l'espoir : le bon roi réunissait à Versailles les États généraux et c'était promesse de voir reconnu leur droit de vivre. Il y avait, pensaient-ils, l'aristocrate qui toujours les voulait à genoux. Ils se révoltèrent. Ils furent vainqueurs de la Bastille, martyrs du Champ-de-Mars ou combattants du 10 août. Pour les sauver, ils avaient fait crédit à Louis XVI, puis aux députés. Ils finirent par ne compter que sur eux-mêmes pour établir une République qui serait le bonheur. Ils étaient salariés et boutiquiers, gens du commun. Leurs adversaires les dirent brigands, canaille, sans-culottes. On ne trouve leurs noms que dans les archives de la Police. Ils y racontent leur vie, leur Révolution. À travers leurs témoignages, ce livre est la narration de leur histoire. À deux siècles de distance, elle est aussi la nôtre.