Un dernier Charleston, Louise
« Dans la nuit brumeuse de Manhattan, l'image de Lulu cherchant le client à la fin du film apparut. Un observateur attentif aurait pu rythmer ses pas, dicter les expressions qu'elle devait avoir devant la caméra. Une scène se rejouait à l'Insu de tout le monde. Il aurait fallu un observateur rigoureux et passionné. Tels furent Langlois et nombre d'autres, comme Jean-Luc Godard et Anna Karma évoquant Louise, la femme éternelle, dans l'un de ses films. La femme éternelle condamnée à vivre alors qu'elle aurait pu sombrer et disparaître sans être devenue actrice, presque par hasard, à ne jouer aucun jeu sinon celui de jouer avec le feu. »
« Il n'y a pas de Garbo, il n'y a pas de Dietrich. Il y a Louise Brooks. » clamait Henri Langlois, le fondateur de la Cinémathèque française.
Un dernier Charleston, Louise est un roman qui plonge dans l'histoire personnelle, dans l'intime de la star du muet. Révélée par un seul film, Lulu, de Wilhelm Pabst, dans l'Allemagne des années 1920, Louise Brooks a survécu à son éviction du métier par les frères Warner. Elle mène alors une vie de bohème, se remet à donner des cours de danse, puis prend la plume pour écrire, à la demande de la Fondation Eastman, le créateur de Kodak.
Louise Brooks, star incontestable du cinéma au même titre que Marylin Monroe, devenue icône.
Sous la plume de Daniel Bernard on découvre un être fragile, surprenant, parfois dérangeant mais aussi infiniment attachant.
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