Pour en finir avec le dénigrement de la Révolution Française
James Guillaume, ou le travail d'un historien, nonobstant les rumeurs
Pour bien des raisons qui m'échappent, mais qui n'ont rien de désintéressées, il est de bon ton, aujourd'hui, de dénigrer le
temps de la Révolution Française.
Certes, tout ne fut pas rosé alors - mais en quels temps cela le fut-il ? - mais il est trop facile d'instruire des procès sans preuve ni aucune étude des faits. Il est facile de calomnier sans avoir essayé de comprendre.
Parmi les historiens de la Révolution Française, James Guillaume fut l'un des rares à parvenir - sans cacher pour le moins du monde ses propres préférences - à savoir faire la part des choses, à présenter, autant qu'il lui était possible, les faits, mais non sans discuter les interprétations.
Historien, il défend une thèse, et la démontre. La vérité, ici, prend les contours d'une formule de Jaurès, cité par Guillaume : « il serait souverainement injuste de rendre les révolutionnaires responsables de leur échec, et de n'apprécier leur effort qu'à la mesure du résultat obtenu. Cette injustice, nul ne la commettra de ceux qui, selon une expression de Jean Jaurès, se seront « pénétrés de la grandeur des pensées qui visitèrent, dans la lueur de l'orage, l'esprit révolutionnaire ».
We publiceren alleen reviews die voldoen aan de voorwaarden voor reviews. Bekijk onze voorwaarden voor reviews.