
New York, 1938. Ira Stigman est en plein tourment : il peine
à écrire son second roman et tombe amoureux de Muriel Parker,
une Américaine «typique» à l'opposé de ses modestes origines.
Fuyant la colère de sa compagne Edith, Ira part avec un ami
communiste à Los Angeles, et tente d'y gagner sa vie,
sans succès. Il doit alors retourner à New York, et se lance
dans une traversée épique des États-Unis, en stop et en train,
croisant sur son chemin hobos violents et fermiers antisémites.
Arrivé à Manhattan, Ira affrontera-t-il enfin sa vie et ses choix,
pour devenir un Américain, un vrai ?
Magnifique roman d'amour aux accents autobiographiques,
ce dernier tome d'À la merci d'un courant violent offre aussi
deux saisissants portraits : celui d'Ira qui voit l'immigré qu'il était,
le «yidele élevé au milieu des taudis de Harlem», fréquenter
la bourgeoisie, et celui d'un peuple entier face à une crise
sans précédent. Henry Roth recrée brillamment l'intelligentsia
new-yorkaise de la fin des années 1930, et dépeint, en un sublime
écho aux Raisins de la colère, une autre Amérique en proie
à la Grande Dépression et à la désillusion politique.
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