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« Tutti Frutti » n’est pas un roman, ni un recueil de nouvelles. C’est une suite de scènes, de mots, d’anecdotes, de personnages, et les têtes favorites de Jacques Rouré appartiennent à ces drôles de corps qu’on voit flâner de Cannes à Toulon et à Marseille, de Sète à Collioure et à Perpignan. Ce sont des pêcheurs, des chauffeurs de taxi, des patrons de bistrot, des vendeuses de sucre d’orge, des navigateurs, des nègres, des Scandinaves, des filles enceintes... Ces gens flânent sur les plages et dans les ports. D’un mot, Jacques Rouré éclaire leur peau et leur âme. Presque toujours ils se révèlent par une brève dispute, un dialogue, ou la partie qu’ils jouent dans un conciliabule populaire. Voici la dame dont le fils a la tête trop grosse, la veuve en peignoir vert olive qui ne pleure pas son mari, le vieux qui en sait long sur la chasse à la baleine et celui dont on dit qu’il a navigué parce qu’il lui reste sa mandoline. Ici le soleil se glisse partout et jusque dans les impasses humides où le touriste vient goûter la pizza encore tiède.