« Quand l'agonie d'un pan de mur retient votre regard, quand la branche rétive d'un bougainvillier condamne une porte, peu importe de savoir si l'on se trouve à Tozeur ou à Matmata, à Douz ou à Nefta. Le silence jaune que la chaleur du sud fait peser sur les épaules est le même. Les gestes deviennent lourds et la nuque ruisselle. La lumière est crue, même derrière des lunettes de soleil. L'air desséché vous étreint de son odeur de sel et de paille. Vous marchez alors à pas lents, un peu abruti par les degrés, mais en accord avec la beauté minimaliste des lieux. Parfois, un regard de sureau s'accroche au vôtre et c'est le début d'un autre voyage. »
En tant que peintre et auteur, j'essaie d'avoir un regard psychanalytique et de mettre en avant nos failles, nos désordres, nos fragilités. En tant que photographe, je cherche toujours à capter la vision poétique, voire lyrique des lieux et des êtres que je rencontre.
Michel Giliberti
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