« Je ne suis pas le président du monde ; j'ai été élu président des États-Unis. » C'est par ces mots que Donald Trump définit son rôle lorsqu'il accéda au pouvoir en janvier 2017. Il indiquait ainsi la route qu'il allait suivre, résumée par sa volonté de mettre « l'Amérique d'abord et seulement l'Amérique » au centre de ses préoccupations et de toutes ses décisions à venir. Cet objectif promettait de changer le quotidien des Américains, tant sur la place que l'Amérique allait jouer au niveau international que dans la politique intérieure.
En seulement quelques mois, tout cela a changé. Donald Trump s'est retrouvé bien seul face à un monde politique qu'il connaissait mal. Le pouvoir judiciaire puis le Congrès se sont dressés sur sa route, l'empêchant de mettre en place sa politique de renversement et de « nettoyer le bourbier », comme il l'avait promis à ses électeurs. Le Parti républicain a très rapidement repris les rênes du pouvoir et le 45e président, en se retournant sur le chemin parcouru, n'a pu que constater les fractures qui divisaient son pays, notamment à cause de la campagne extrêmement brutale qu'il lui avait imposée : les stigmates seront longs à cicatriser, car il y a bien deux camps que tout oppose dans l'Amérique de Trump.
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