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En 1972, à l’hôpital psychiatrique de Quissac, se pendait un poète, un révolté, Tristan Cabral. Curé, militant, guérillero, philosophe, il venait de passer cinq années d’une vie exaltante et avait été un exemple pour notre jeunesse. Tristan Cabral n’existe pas. Mais Yann Houssin, professeur de philosophie, militant anarchiste, existe, lui, vraiment. C’est de lui que part toute l’affaire. D’abord, tout le monde croit ses fables. Tout le monde raconte cette vie extraordinaire. Tout le monde admire les poèmes extraordinaires qui racontent cette vie. Puis, le héros ne résiste pas à la vantardise, veut publier d’autres poèmes, annonce que Tristan Cabral est toujours vivant. Brusque revirement. Ce qu’on admire, ce n’est plus sa vie, ce sont ses poèmes. On montre combien ils sont beaux, à quel point ils répondent aux différentes exigences des différentes théories esthétiques. En un mot, on noie le poisson. Cette brochure veut établir les faits dans leur nudité, pour mettre les différents auteurs devant leurs responsabilités, qu’ils fuient, et donner cet exemple à méditer. Des gens sincères - qui voudraient avoir une littérature vivante qui soit le reflet de la vie - ont cru à toute cette histoire. C’est aussi à eux que nous nous adressons, afin qu’ils ne soient plus victimes de ce genre de manœuvres arrivistes. Une véritable poésie révolutionnaire doit naître. Elle naîtra inéluctablement, mais elle doit, auparavant, faire le vide de toutes les escroqueries révolutionnaristes.