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La catastrophe de Fukushima, au-delà du choc émotionnel qu’elle a provoqué, a ravivé dans le monde entier la question du maintien ou non du nucléaire. Fleuron de l’industrie, mastodonte économique, en France le secteur nucléaire est sacralisé et dûment protégé. Déclarées « sécurisées », « fiables » par industriels et gouvernement à l’unisson, les centrales nucléaires n’en demeurent pas moins dans la représentation collective une menace permanente, un lieu clos, mystérieux et inquiétant. Le sociologue Pierre Fournier a infiltré un site nucléaire pour nous en donner une vision de l’intérieur. Tour à tour ouvrier de sous-traitance, stagiaire et intérimaire sur le site de Marcoule près de Nîmes, il partage le quotidien des salariés dans un milieu à haut risque. Au cœur d’une équipe de travailleurs spécialisés, il observe les relations entre eux, le rapport problématique des générations et les conflits qui surviennent. Il analyse la perception du risque, véritable épée de Damoclès qui pèse sur les salariés et essaie de comprendre comment les incidents sont gérés. Il découvre ces salariés qu’on nomme kamikases parce qu’ils acceptent d’être soumis à de fortes radiations. Il montre aussi la face cachée d’une industrie nucléaire qui recourt à des travailleurs précaires et non-formés pour avoir une main-d’œuvre flexible à portée de main. Loin des discours officiels, cette enquête sur le terrain démontre que la connaissance est incertaine, la certitude provisoire et la maîtrise imparfaite. Ni pro ou anti nucléaire, au-delà des affrontements idéologiques, cette plongée au cœur du nucléaire français est un compte-rendu de terrain qui contribuera au débat en apportant un matériau original et inédit.