Christian Fierens nous invite à entrer dans son atelier clinique avec un préalable fondamental : à partir de quels outils se penche-t-on sur l'objet, sur le vivant, sur l'homme qui vient me voir ? Le réalisme ou l'inconscient ?
C'est avec ce fil qu'il trace les enjeux, les écueils, en quatre visites : les deux premières abordent la topologie avec laquelle saisir le vif qui surgit dans l'espace et la temporalité de la rencontre. Avec elle, il déploie la spécificité de chaque outil qu'elle emprunte : la topologie des surfaces, des tores puis des noeuds, le noeud borroméen notamment qui permet de cerner l'objet a.
Les deux suivantes permettent de saisir que l'invention de l'objet a nécessite le retour à la relation d'objet. C'est elle qui a orienté Lacan vers le manque d'objet d'où s'extraient les trois manques et la logique des quatre formes de l'objet ci. L'objet a permet de raviver les couleurs de la découverte freudienne, la clinique de l'objet dans la perversion, la phobie, le principe de jouissance.
Avec l'objet ci, il convient de viser la finalité de l'analyse dès le début de la rencontre, de soutenir le nouvel élan. Ceci à « condition de développer à l'instant même de la faille, la réponse qui relance, la réponse qui implique l'intégralité de la structure borroméenne ». C'est en cela que l'objet a anime l'éthique de l'inconscient.
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