La transe pourrait-elle, à l'instar de l'hypnose, constituer un outil thérapeutique ?
Une enquête menée au sein d'un réseau de chercheurs visant à étudier le potentiel médical de cette pratique.
Transe : derrière ce terme à la définition floue réside un phénomène commun, universel et ancestral. Délestée de ses apparats ethnologiques ou mystiques, elle améliorerait nos potentiels cognitif, psychique et organique. C'est la découverte réalisée à l'aube des années 2000, en Mongolie, par l'ethno-musicienne française Corine Sombrun.
À son retour en France, elle s'est entourée de neuroscientifiques pour examiner ce qui, au niveau cérébral, induit les phénomènes de la transe. À l'instar des états de méditation et d'hypnose, désormais fort bien connus, la transe pourrait ainsi devenir un outil thérapeutique complémentaire aux soins standard, pour apaiser certains maux (syndromes psychiatriques, stress, addictions) ou améliorer certaines compétences (concentration, puissance physique, agilité, logique
et rationalité).
Mais pour cela, il est nécessaire que la recherche académique analyse le phénomène et dégage des preuves formelles, phénoménologiques et cliniques. C'est l'objectif ambitieux et téméraire d'un réseau de chercheurs, médecins et professionnels de santé, qui sort la transe de sa gangue ésotérique pour l'instaurer comme pur objet d'étude scientifique. Céline Loozen a enquêté pendant deux ans au cœur de ce réseau émergent, pour en examiner les objectifs et les méthodes, et nous introduit, avec ce livre, à ces travaux prometteurs.
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