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L’historien Martin Pâquet étudie ici les catégories de l’« Étranger » et de l’« Immigrant » comme elles ont évolué au Québec depuis l’Acte de fondation de la Compagnie des Cent-Associés en 1627, premier acte législatif dans la colonie française qui régit l’appartenance politique, jusqu’à la création du ministère des Communautés culturelles et de l’Immigration, en 1981, à un moment majeur de la reconfiguration de l’ordre symbolique canadien, celui du rapatriement de la Constitution. Il cherche ainsi à cerner les contours de la formation de l’État pendant quatre siècles, au fur et à mesure qu’il passait d’une colonie royale à une province à l’intérieur d’un régime fédéral. Au cours de cette longue période, trois types de catégories se détachent successivement : celles gravitant autour de l’absence de l’allégeance, ce lien mystique avec le souverain – ces étrangers, aubains, aliens ou denizens –, celles fondées sur la « nature » empirique, sur l’origine des individus – ces émigrés, immigrés ou immigrants appartenant à plusieurs ethnies –, celles élaborées sur le modèle de l’homo oeconomicus doté de droits et d’attributs évaluables et quantifiables, soit ici la capacité de s’exprimer dans la langue majoritaire de communication, le potentiel d’investissement et la qualification professionnelle – ces immigrants et ces ressortissants étrangers. Les transformations de ces catégories témoignent des mutations de l’appareil politique sur le territoire québécois. Elles attestent les profondes mutations de la pensée de l’État, partant d’une représentation prémoderne d’une cosmologie théologicopolitique prévalant avant la Révolution industrielle, à celle d’une communauté organique – la Cité perçue comme un corps, conception fondée sur une lecture moderne et scientifique des rapports sociaux – pour aboutir à la fin de la période étudiée à une représentation contractuelle de la Communauté politique.