Tout vu, rien retenu
De Macron à Berlusconi
Crises financières, krachs boursiers, débâcles bancaires, effondrement des monnaies, assèchement des crédits... A chaque nouvelle crise, les commentateurs imaginent que le phénomène est inédit par son ampleur, sans équivalent par sa gravité. Que les mécanismes qui ont abouti à la faillite sont liés à la complexification croissante des phénomènes économiques, à l'émergence des nouvelles technologies.
Pourtant, il y a des siècles que les États, les royaumes, les entreprises, les banques empruntent, font faillite, ne remboursent pas leurs dettes. De la Rome antique à l'Islande moderne en passant par l'Espagne, la France, l'Angleterre, le Venezuela ou les États-Unis, ce livre retrace deux mille ans d'arnaques, de réussites fulgurantes et de chutes violentes, de montages financiers abracadabrants et de sauvetages tout aussi acrobatiques.
L'histoire commence il y a très longtemps avec un certain Macron et s'achève (très provisoirement) à Rome le 12 novembre 2011, jour de la démission de Silvio Berlusconi.
Deux millénaires pendant lesquels on a tout vu, ou presque, en matière d'erreurs ou de malversations financières, tout vu mais, bien sûr, rien retenu.
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