Le titre de ce récit autobiographique, dans la lignée du précédent
et magnifique livre de Michela Marzano, Légère comme
un papillon, vient d'un vers d'Emily Dickinson : That Love
is all there is, is all we know of Love.
Partant de sa propre vie autant que de ses lectures, l'auteur
évoque la recherche du Prince Charmant - un objectif qui
se révèle inaccessible -, le désir d'enfant, la maternité, l'absence
d'amour qui fonde parfois nos bancales existences,
l'acceptation des limites de cet amour. Tournant un regard
compréhensif pour chacun mais souvent impitoyable envers
elle-même, elle aboutit à un constat personnel, où se reflète
toute expérience humaine : «On reste seule avec ses peurs.
Seule avec une autre liste, elle aussi sans fin, pleine de questions
sans réponses. Cette fois, c'est différent. Car même si
je perds tout, je ne me perdrai pas moi-même. Ni cette envie
de recommencer. Ni la certitude que personne ne peut plus
me voler qui je suis, même si, ensuite, la nuit m'anéantit.»
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