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Tokyo a été en partie écrit lors d'une résidence à la Villa Kujoyama, à Kyoto, au Japon. L'objet de ce séjour consistait à observer la dimension de laboratoire que représente la société japonaise, relativement au développement très marqué du numérique et des réseaux de télécommunication, conjoint à celui d'une économie de l'imprimé en forte expansion. Il s'est rapidement confirmé des effets de prolifération parallèle, d'entrelacements subtils, à l'opposé de logiques substitutives et exclusives. L'ouvrage cherche à explorer cette situation complexe, à l'intérieur de séquences poétiques qui jouent avec les principes de la multiplicité croissante des supports, de leurs superpositions dans les perceptions quotidiennes, du glissement continu de l'usage de l'un à un autre, de l'impersonnalité de nombres de messages qui circulent sans émetteurs ou destinataires identifiés... Chaque bloc de texte souhaite intensifier les spécificités propres à chaque cadre (écrans géants, karaokés, téléphones portables, voix de synthèse, imprimés...) et à développer des structures formelles qui répondent à la singularité de chacun d'entre eux, à l'intérieur d'un «spectre polyphonique» où quantité de différences se répondent les unes les autres.