La vie de Tiphaine n’est pas ce qu’on pourrait appeler un long fleuve tranquille.
Toute petite, déjà, elle va se trouver confrontée aux conséquences d’un accident grave qui l'handicaperont toute sa vie et l’amèneront à faire le dur apprentissage de l’acceptation et de la patience.
Tiphaine va pratiquer ces deux vertus, en essayant tant bien que mal de se faire une place au soleil.
Plus tard encore, suite à un terrible coup du sort, elle sera amenée à prendre des décisions difficiles.
Elle va tenter de vivre le mieux possible avec elle-même et avec les autres, en dépit des obstacles et des difficultés, elle va traverser des périodes, riches de contacts épanouissants, entrecroisées d’épisodes décevants.
Tiphaine nous entraîne sur les chemins escarpés de la relation, qu’elle tente de maîtriser en remettant sans cesse sur le métier un ouvrage toujours inachevé.
En parlant à la première personne, Irène Jacques fait vraiment corps avec son personnage qu’elle essaye de comprendre en l’observant de l’intérieur tout en évoluant en sa compagnie. Elle exprime avec beaucoup de délicatesse le ressenti de son héroïne.
Irène Jacques nous livre ici son premier roman, après avoir écrit deux récits de vie :
Cantate à trois voix
édité chez Traces de Vie en 2007 et «
Et moi dans tout ça ? »
sorti chez Memory Press en 2010.
I
rène, mère de cinq enfants, compte quinze petits-enfants. Elle a surtout œuvré dans des mouvements d’éducation permanente et différentes associations, dans lesquels elle est toujours très engagée. Elle vit aujourd’hui dans un petit village rural du sud de la Belgique, à quelques encablures de la frontière française qu’elle franchit très fréquemment.
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