A mon grand regret et pour mon malheur, je n’ai connu Théophile Gautier que fort tard, atteint déjà du mal qui allait l’emporter, à demi abattu par les souffrances endurées pendant le siége de Paris, par la perte de sa fortune politique et pis encore, par des angoisses patriotiques dont le lecteur suivra les traces dans sa Correspondance. La première fois que je fus admis en sa présence, c’était en août 1871, je fus frappé de l’altération de cette face, célèbre par sa placidité sereine, et pour moi si auguste dans l’intime panthéon de mes cultes artistiques.
Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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