Théo Ananissoh, Sony Labou Tansi, Améla et moi...
Dans ce livre, Bernard Mouralis retrace l'histoire et les conséquences d'une lecture : celle qu'il fit du roman de Théo Ananissoh, Le soleil sans se brûler (2015) et qui relate, sous une forme autobiographique, la rencontre, lors de vacances au Togo, d'un étudiant et de son ancien professeur à l'Université, Améla. « Le récit de Théo Ananissoh, écrit B. Mouralis, a fait surgir en moi des interrogations et des problématiques enfouies depuis longtemps dans ma mémoire et ma conscience. »
Ce sont ces résonances que le présent essai se propose d'examiner et qui s'ordonnent autour de trois pôles principaux : la destinée littéraire de Sony Labou Tansi, écrivain qui est au centre du long dialogue entre le narrateur et Améla ; la relation entre maître et disciple qui donne lieu à de multiples configurations ; la personnalité et l'oeuvre d'Améla (1947-2007) dont B. Mouralis fut le collègue et l'ami.
Améla ne fut pas seulement un érudit et un poète véritable ; obsédé par l'image de « l'homme chu et relevé », de « Prométhée en croix fier de la tâche incommensurable accomplie », il fut aussi un être profondément marqué par la
pensée nervalienne.
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