Les peintres savent que par moment, un pinceau léger suffit pour suggérer des sentiments diffus, des tranches de vie dont ne restent que les instants singuliers. L'auteur a voulu, à la manière des peintres, narrer un moment difficile de la ville de Saint-Quentin : la période d'occupation dès 1914, puis l'évacuation de la ville, enfin sa destruction.
Il faut imaginer que cette ville de 40 000 âmes, était considérée comme germanisée dès 1914. Les conditions de vie étaient très difficiles, avec près de 8 000 soldats et officiers installés chez l'habitant, terrorisant, affamant, emprisonnant, séquestrant, prenant des otages et mettant la ville à feu et à sang. Dans ce roman, des personnages attachants, en majorité des femmes, s'aperçoivent qu'il faut prendre en charge les affaires de la cité, organiser la résistance, faire le possible pour bouter les envahisseurs allemands hors de France. Puis, comme c'est souvent le cas, les femmes lorsqu'elles accomplissent des actes héroïques, préfèrent reprendre discrètement leur place dans la cité, sans chercher ni la reconnaissance, ni les honneurs officiels.
Ce roman raconte leur histoire.
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