Je crois fermement que si la culture européenne a du mal
à se connaître elle-même, cela est dû à l'ignorance du roman
européen en général, et du roman anglais en particulier.
D'où l'importance des classiques. Parmi toutes les bonnes
raisons de les lire, Calvino écrit que «les classiques sont des
livres d'autant plus neufs, inattendus, inouïs, qu'on a cru les
connaître par ouï-dire».
Le pari de Philippe Arnaud est de nous convaincre
que «la littérature anglaise est la plus riche, la plus
universelle, la plus libre, la plus souveraine, la plus merveilleuse,
la plus vivante, et la plus drôle du monde».
Il a pour arguments Fielding, Sterne, Wilde,
Orwell, Joyce, Woolf, et d'autres encore.
Son défi est de distraire le lecteur, en l'instruisant.
Ou le contraire... car tout dans cet essai est bonheur
de lecture.
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