Suite orphique
Voici 99 quatrains écrits ces dernières années, poursuite intense de la méditation poétique de François Cheng, réaffirmation de la vie et du sens dans la confrontation à la mort. Geste « testamentaire », dirait-on si la clarté ne l'emportait pas toujours. On connaît l'art subtil et inégalable de François Cheng : simplicité, fluidité et limpidité ouvrant miraculeusement sur une pensée vaste et profonde. Le mythe d'Orphée est ici interprété et réinventé comme un retournement de la mort vers la vie dans une étonnante synthèse qui met le mythe grec en regard du taoïsme et du christianisme. Cette parole ouverte et généreuse est pour le lecteur comme l'émouvante confidence d'un penseur-poète qui n'a de cesse de célébrer la vie.
Le vol d'aigle nous répète que non clos
Est le monde. Tout lieu du sol s'ouvre au ciel.
Ce qui divise ici rassemble là-bas ;
S'inspirer, c'est se laisser aspirer.
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