Steppe
Le voyage a sur l'homme cet effet positif de le détourner de lui-même pour mieux l'y ramener, enrichi d'un regard neuf que le monde a traversé de son abondance et de sa diversité.
Après Carnets nomades, AEthiopia et autres soleils, Nathalie Nabert poursuit son arpentage poétique de l'intériorité. Ce recueil se déploie dans deux registres : celui de la steppe et de la montagne. Horizontalité et verticalité. Arpentage et ascension. Deux topographies - deux typographies : l'espace du monde se retrouve dans l'espace de la parole poétique, comme une réponse à cette injonction à « habiter poétiquement le monde ». Non pas pour s'y installer, mais pour le traverser comme une occasion donnée pour se rejoindre au delà de soi-même. Après la lenteur du pas nomade et l'arrêt devant la beauté du soleil qui ne passe pas, l'espace des steppes donne l'occasion à la langue de Nathalie Nabert de traduire l'impatience d'un désir plus ancien que le temps.
Cavaliers aux visages
Grêlés de pluie.
Passagers du temps !
We publiceren alleen reviews die voldoen aan de voorwaarden voor reviews. Bekijk onze voorwaarden voor reviews.